Si vous étiez présent | Had You Been there

Francoise Moffette & Pierre Marquis 2023
Francoise Moffette | Pierre Marquis

La responsabilité sociale en entreprise,
par quoi débuter?
(Company social responsibility, where to start?)

Par Raymond E. Dyer (Ray), ASQ Senior Member, CMQ/OE, & CQA  ( English text follows)

Le 22 novembre 2023 dernier, Marlene Hutchinson de EVNIA, nous a présenté un webinaire sur La responsabilité sociale en entreprise, par quoi débuter? Une introduction à ce sujet en lien avec la gestion obligatoire des entreprises quant à l’environnement et à la norme ISO 26000, Responsabilité sociétale. Spontanément, nous avons reçu des commentaires de deux participants que j’ai décidé de vous partager.

Francoise Moffette, B.Sc., MBA, CQA nous a dit:
Une présentation très intéressante offerte par l’ASQ. Madame Marlene Hutchinson nous a partagé son enthousiasme et ce fut très inspirant et rafraichissant de voir qu’il existe encore des gens qui ont la passion, la flamme de croire en un avenir meilleur et surtout l’envie de partager leur connaissance. Elle est stimulante et donne envie de s’impliquer plus en profondeur dans la responsabilité sociale et le développement durable en offrant des trucs et outils facile à implanter dans nos entreprises ou simplement à la maison.

Comme le disait Antoine de Saint-Exupéry: Nous n’héritons pas de la terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants.” Assurons-nous de laisser un avenir aux générations futures!

Pierre Marquis nous a proposé sa revue du webinaire:
De 18h30 à 19h les participants ont pu réseauter sous la direction de Mme. Chantale Simard (Trésorière de la section de Montréal), et rencontrer une partie de l’équipe de leadership d’ASQ Montréal. L’ASQ offre 18 certifications pour les professionnels de la qualité et promeut son code d’éthique.

Marlène Hutchinson, spécialiste en ECO fiscalité et professeure (bac & maîtrise en environnement) à l’Université de Sherbrooke, s’est présentée comme la fondatrice de Evnia Firme Conseil et lauréate en 2021 du Prix des Femmes d’affaires dans sa catégorie. Ceci dit, elle est entrée dans le sujet: L’objectif de la RSE est de simplifier la gestion obligatoire reliée à l’environnement. Suite à un premier sondage auprès des participants sur la signification du Développement durable (DD), elle nous a partagée la définition: Un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Marlène nous a décrit l’historique du DD depuis 1962 avec le livre “Silent Spring“, jusqu’à la publication en 2015 par l’ONU des Objectifs de développement durable – 17 objectifs pour mesurer l’avancement des nations dans des objectifs clés tel que l’élimination de la pauvreté et de la faim, le bien-être, la santé, une éducation de qualité, etc. Une carte du monde interactive sur le site web Sustainable Development Report 2023 (sdgindex.org), ainsi qu’une application du App Store, permet de voir où se situent les pays, et de suivre l’évolution.

Une première activité en sous-groupes nous a permis de définir la RSE à notre façon –  le concept d’écofiscalité; l’éthique et la diversité au travail et chez les fournisseurs; la prévention de la pollution/gaspillage et le respect des travailleurs dans l’extraction de minéraux en Afrique (i.e. ‘Conflict Minerals’); l’élaboration de politiques environnementales (ISO 14001) et la philanthropie, entres autres. Marlène nous a ensuite informé de la nouvelle norme ISO 26000, des lignes directrices sur la responsabilité sociétale: La responsabilité d’une organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions et activités sur la société et sur l’environnement, se traduisant par un comportement éthique et transparent qui contribue au développement durable, y compris la santé et au bien-être de la société. Selon elle, la différence entre les critères d’ESG (Environnementaux, Sociaux et Gouvernance) et la RSE, c’est que l’ESG est davantage financier.

Un deuxième sondage auprès des participants sur quel type d’initiative a le plus d’impact sur la responsabilité sociale d’une entreprise, a identifié: des exemples de missions d’entreprises, de gestes philanthropiques et de mesures opérationnelles reliés à la RSE, ainsi que des avantages qui en résultent. Lors d’un second atelier de travail, les participants ont pu échanger sur les mesures opérationnelles (DD/RSE) présentes dans leur entreprises (ou clients pour les consultants): Amélioration de l’efficacité/productivité, choix de fournisseurs locaux vs outre-mer, l’éthique, REACH/RoHS, inclusion, diversité, discrimination, harcèlement, réduction du gaspillage et respect des lois environnementales. Quelques exemples cités : la firme Evnia gère sans papier; la ville de Laval sensibilise ses citoyens à l’Écocitoyenneté, vise à diminuer ses rejets, surveille l’application des règlements et investit dans les pistes cyclables, des entreprises implantent la norme ISO 14001 et certifie leurs produits électroniques aux exigences REACH/RoHS/Minéraux du conflit. Énergir encourage le bénévolat; plusieurs entreprises formalisent le télétravail et d’autres compostent les déchets de cafétéria, etc.

En conclusion, cinq grandes étapes composent un projet RSE:

  • Intégrer le DD dans la planification stratégique;
  • Réaliser un diagnostic DD et établir des objectifs RSE;
  • Adopter une politique et un plan d’action avec responsables;
  • Mesurer le progrès des objectifs;
  • Communiquer et promouvoir.

L’ajout de certifications augmente la crédibilité et l’engagement, par exemple: le Pacte Mondial de l’ONU; ISO 26000, BNQ 2100; le programme ECO Responsable QC; les Certification B Corp et le Global Reporting Initiative (GRI).

Nous avons terminé par un échange de commentaires, entre autres que les cinq étapes se comparent au ‘PDCA’ de Deming et que le sujet est tellement vaste que tous les aspects n’ont pu être couverts en moins de deux heures. Les participants ont été très satisfait de la qualité de la présentation et de son format interactif, mené par Marlène avec enthousiasme et professionnalisme. Ray a ensuite invité des suggestions de sujets pour 2024 et a chaleureusement remercié Mme. Marlène Hutchinson pour sa présentation.

Vous avez raté une bonne opportunité d’apprentissage.


On November 22, we held a French webinar with Marlene Hutchinson of EVNIA on Company social responsibility, where to start? An introduction to this topic in relation to mandatory corporate environmental management and ISO 26000 Corporate Social Responsibility. Spontaneously, we received comments from two participants that I decided to share with you.

Francoise Moffette, B.Sc., MBA, CQA said:
A very interesting presentation offered by the ASQ. Marlene Hutchinson shared her enthusiasm with us, and it was very inspiring and refreshing to see that there are still people who have the passion, the flame to believe in a better future, and above all the desire to share their knowledge. It’s stimulating and makes us want to get more deeply involved in social responsibility and sustainable development by offering tips and tools that are easy to implement in our businesses or simply at home.

As Antoine de Saint-Exupéry said, “We do not inherit the earth from our parents, we borrow it from our children.” Let’s make sure we leave a future for future generations!

Pierre Marquis, on the other hand, offered his review of the webinar:
We started with a networking opportunity guided by Chantale Simard (Montreal Chapter Treasurer), and a greet and meet with some of the ASQ Montreal Section leadership team. ASQ offers 18 certifications for quality professionals and promotes its code of ethics.

Marlène Hutchinson, a specialist in ECO taxation and professor (bachelor’s & master’s degrees in environment) at the Université de Sherbrooke, introduced herself as the founder of Evnia Firme Conseil and the 2021 winner of the Prix des Femmes d’affaires in her category. Having said that, she got to the heart of the matter: The aim of CSR is to simplify mandatory environmental management.

Following an initial survey of participants on the meaning of Sustainable Development (SD), she shared the definition: Development that meets the needs of the present without compromising the ability of future generations to meet their own needs. She then described a brief history of SD from 1962 with the book “Silent Spring“, to the 2015 publication by the UN of the Sustainable Development Goals (SDGs) – 17 goals to measure the progress of nations towards key objectives such as the eradication of poverty and hunger, well-being, health, quality education, etc. An interactive world map on the Sustainable Development Report 2023 (sdgindex.org) web site, as well as an App Store application, make it possible to measure the progress made towards these goals. An initial activity in sub-groups enabled us to define CSR in our own way – the concept of eco-taxation; ethics and diversity in the workplace and among suppliers; prevention of pollution/waste and respect for workers in the extraction of minerals in Africa (i.e. ‘Conflict Minerals’); development of environmental policies (ISO 14001) and philanthropy, among others. Marlène then presented the new ISO 26000 standard, Guidelines on social responsibility: An organization’s responsibility for the impacts of its decisions and activities on society and the environment, reflected in ethical and transparent behavior that contributes to sustainable development, including the health and well-being of society. In her opinion, the difference between ESG (Environmental, Social and Governance) is more financial than CSR.

A second survey on what type of initiative has the greatest impact on a company’s social responsibility, identified: examples of corporate missions, philanthropic gestures and operational measures related to CSR, as well as the resulting benefits. In a second workshop, participants discussed the operational measures (SD/CSR) present in their companies (or customers for consultants): Improving efficiency/productivity, choosing local vs. overseas suppliers, ethics, REACH/RoHS, inclusion, diversity, discrimination, harassment, reducing waste and compliance with environmental laws. A few examples were named: Evnia is a paperless company; the City of Laval promotes Eco-citizenship, aims to reduce waste, monitors bylaw enforcement and invests in bicycle paths; companies are implementing ISO 14001 and certifying their electronic products to REACH/RoHS/ Conflict Minerals requirements. Energir encourages volunteering; several companies formalize telecommuting and others compost cafeteria waste, etc. In conclusion, five main stages of a CSR project were presented:

  • Integrate SD into strategic planning;
  • Carry out an SD diagnosis and establish CSR objectives;
  • Adopt a policy and action plan with managers;
  • Measure progress towards objectives;
  • Communicate and promote.

Also, other certifications increase credibility and commitment, for example: UN Global Compact; ISO 26000, BNQ 2100; ECO Responsable QC program; B Corp Certification and Global Reporting Initiative (GRI).

We ended with an exchange of comments, among other things that the five stages can be compared to Deming’s ‘PDCA’ and that the subject is so vast that not all aspects could be covered in less than two hours. The participants was very pleased with the quality of the presentation and its interactive format led by Marlène with enthusiasm and professionalism. Ray then invited all to identify topics that would be of interest in 2024, then extended warm thanks to Ms. Marlène Hutchinson for her presentation.

You missed a good learning opportunity.

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